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Covid-19 : quatre bonnes raisons pour espérer que 2022 sera meilleure que 2021

  • Writer: cardio du viaduc
    cardio du viaduc
  • Dec 31, 2021
  • 4 min read

Covid-19 : quatre bonnes raisons pour espérer que 2022 sera meilleure que 2021

Par Nicolas Gutierrez C. le 31.12.2021 à 16h00


Certes, il y a eu l’arrivée d’un nouveau variant et une hausse record des cas dans le monde. Pourtant il est possible que le coronavirus fasse moins de dégâts pendant la nouvelle année que durant celle qui vient de s’écouler.



2022

On peut espérer que l'année 2022 ne sera pas juste une continuation de 2021 et 2020, grâce à l'arrivée d'Omicron et aux récentes avancées médicales.


ARMEND NIMANI / AFP

Record de cas journaliers de covid en France (208.000 le 30 décembre), record des cas mondiaux (935.000 en moyenne depuis une semaine), un raz-de-marée attendu dans les hôpitaux dans les semaines à venir causé par le variant Omicron… L’actualité épidémique n’est pas bonne. Mais il y a des raisons de penser que la pandémie pourrait "s’adoucir" en 2022. Voici pourquoi.


1. Omicron semble moins virulent que ses prédécesseurs

Selon les données provenant des pays les plus touchés par le variant Omicron, il semblerait que la probabilité de développer des formes graves du Covid-19 soit diminuée en comparaison avec d’autres souches du coronavirus. Les premières données d’Afrique du Sud montraient une diminution de 29 % du risque d’hospitalisation par rapport à la souche originelle du virus, alors que les données anglaises suggèrent que cette diminution serait d’environ 70 % par rapport à Delta. Plus récemment, une autre étude sudafricaine montre que le risque d’hospitalisation dans la province de Gauteng (la plus touchée par Omicron) lors du premier mois de la vague du nouveau variant était de 4,9 % contre 18,9 % lors de la même période durant la deuxième vague (variant Beta) et 13,7 % pour la troisième (Delta). Aussi, le risque de développer une forme sévère de la maladie était de 28,8 % contre 60,1 % et 66,9 % respectivement. Il reste possible que cette moindre virulence soit en fait due à une meilleure immunité (générée par les vagues précédentes et la vaccination). Ces chiffres sont donc à confirmer.


2. Omicron pourrait protéger de Delta

Le nouveau variant Omicron est beaucoup plus contagieux que Delta. Cela en raison de ses nombreuses mutations : elles lui permettent d’échapper partiellement aux anticorps générés par la vaccination ou l’infection aux autres variants. Ainsi, une infection avec Delta ne protège pas d’Omicron à cause des différences produites par ces mutations. On pouvait donc s’attendre à que le contraire soit vrai, et qu’une infection d’Omicron ne protège pas de Delta. Pourtant, une étude sudafricaine (en preprint, pas encore revue par les pairs) suggère que les personnes infectées par Omicron augmentent leur protection contre Delta. En effet, leur capacité à neutraliser Delta a été multipliée par 4,4, laissant présager que la vague actuelle d’Omicron, qui risque de contaminer un nombre record de personnes dans le monde, pourrait les immuniser contre Delta et les variants précédents. Cependant, ces résultats restent à être confirmés, car la cohorte est uniquement de 13 participants, dont la majorité était vaccinée. Mais si cette protection est vérifiée, il se pourrait que Omicron nous protège des autres variants plus virulents (en espérant que les prochains variants ne soient pas plus virulents qu’Omicron).


3. Les vaccins disponibles actuellement gardent leur efficacité contre les formes graves

Il y a un an, le variant Alpha commençait sa course pour dominer le monde en même temps que la vaccination débutait, donc très peu de personnes ont pu être protégées à temps. Quelques mois après, c’est Delta qui a pris le dessus alors que seule une minorité de la population mondiale était vaccinée. Aujourd’hui au contraire, la majorité des personnes dans le monde est vaccinée (58 % selon ourworldindata.org), dont la grande majorité des personnes à risque. Et même si l’efficacité des vaccins baisse avec le temps, des études récentes ont montré que plusieurs d’entre eux restent protecteurs contre les formes graves causées par Omicron, et que cette protection est optimisée avec une dose de rappel (pour les vaccins de Pfizer et Moderna ainsi que ceux d’AstraZeneca et Johnson et Johnson).


4. Nous avons enfin des traitements efficaces pour les personnes infectées

Après les fiascos de l’hydroxychloroquine, l’ivermectine et le remdésivir, tous les espoirs reposaient sur le médicament de Merck, Molnupiravir. Cependant, il n’a pas été validé par les autorités sanitaires européennes à cause de sa faible efficacité (30 % contre les formes graves) et son risque élevé d’effets secondaires. Mais un dernier arrivé pourrait changer la donne : selon Pfizer, sa pilule Paxlovid réduirait le risque d’hospitalisation et décès de 90 % chez les personnes à risque, et devrait garder cette efficacité contre Omicron. Ce médicament a déjà été validé par les autorités américaines et est actuellement en examen par les autorités européennes. En plus de cet antiviral, au moins un médicament à base d’anticorps monoclonaux semble rester efficace contre ce variant, qui pourtant échappe à la majorité des anticorps. Il s’agit du sotrovimab, de GlaxoSmithKline (GSK), qui cible une région très conservée du virus qui est peu affectée par les mutations d’Omicron. Et selon GSK, il reste efficace contre ce variant.


Il y a donc des raisons d’espérer que malgré la situation actuelle et les semaines très dures que le système de santé risque d’affronter en début de 2022, cette nouvelle année soit meilleure, ou, du moins, moins pire que 2021 et 2020. On croise les doigts.

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